Bakonyi Péter
A propos du domaine Bakonyi:
“Notre domaine a été fondé en 2010. Je voulais devenir viticulteur-œnologue dès l’âge de 17 ans, pourtant je suis de Nagyatád, à 120 km de la région viticole. Une des plus vieilles maisons de Villány abrite nos vins de Cabernet franc, Blaufränkisch, Portugais bleu, Királyleányka, Hárslevelű, Furmint, Welschriesling et leurs cuvées. Ce sont des cépages de notre propre production, cultivés selon des méthodes entièrement bios, sur les meilleures côtes de Siklós et Nagytótfalu, sur 5,5 hectares. Parmi ceux-ci, nous nous focalisons sur le cabernet franc. Nous achetons encore du Hárslevelű et du Grüner veltliner de nos amis. Ce ne sont pas des raisins bios, mais nous savons qu’ils sont cultivés de manière consciencieuses de l’environnement.
Nous produisons de 15 à 20 milles bouteilles de vins par an, avec lesquels nous cherchons à représenter un style unique. La vendange simultanée et le coupage des différents cépages ont une grande tradition dans le Bassin des Carpathes, et nous aimons bien suivre cette tradition qui rebalance les oscillations du climat continental, et surtout donne des vins intéressants, à caractère unique.
Ainsi, à part nos vins à cépage pur, nous sommes également fiers de nos cuvées blanches et rouges. Nous préférons les vins de bonne nature, transparent, au parfum pur fruité et à saveur épicée, dans lesquels le bouquet de fût n’est qu’un trait de pinceau.“- Péter Bakonyi, propriétaire, œnologue.
Entretien avec Péter Bakonyi:
Tu te souviens du moment quand tu as décidé que c’était ton chemin?
Déjà dans mon enfance, j’adorais l’odeur du raisin. Après l’écimage, l’odeur des pousses coupées me donne une forte impression de déjà-vu. La dernière goutte était l’expérience des premiers grands crus de Villány dégustés pendant les années de lycée.
Quel était le plus gros défi dans ta carrière d’œnologue jusqu’ici?
Accepter continuellement les frais supplémentaires de la cultivation organique.
Si tu pouvais mentionner une seule chose, de quoi es-tu le plus fier?
Notre propre cultivateur de bas de rang.
Comment tu te vois et le domaine dans 5 ans?
Plus de cheveux gris, mais aussi plus de clients.
Qu’est-ce que tu conseillerais aux clients pour retrouver le vin qu’ils cherchent?
Déguster beaucoup aveuglément, et avoir confiance à leur intuition.
